
Texte de Françoise Lison
Pour Théo le pain fait appel à la rondeur, à l’idée de la torsade, à l’action de la cuisson. Il s’agissait donc de songer à des briques disposées en spirale, pour trois installations distinctes.L’une est située en haut du sentier des Poètes,là ou’ la halte est bienvenue pour les promeneurs. Les herbes et mousses poursuivront le travail entre les pierres du chemin et celles du talus. Deux autres sont posées sur le parvis de l’église, répondant à la rosace. Elles invitent, au coeur du cimetière, à accéder aux tombes des poètes. Rondes comme des pains, elles présentent un assemblage qui peut évoquer la phrase et ses énigmes.
<<C’est une interprétation qui prend la nature à témoin, précise Théo. L’écorce, le tronc, la terre que l’on modèle, que l’on accorde à d’autres éléments, la boucle, le cycle de la vie...>>
Chaque spirale est composée de briques cuites une à une, selon la place définie dans la spirale en escargot. La terre, la cendre et la végétation peuvent s’infiltrer entre les éléments, souligner les lignes et les failles de chaque construction. Et la poésiedes lieux est renforcée par ces images concrètes, aux nombreux échos.

installation de spirale de brique placer dans le cimetière du mont st-Aubert

installation brique en spirale placer dans le chemin des poètes mont st-Aubert

installation de spirale de brique placer dans le cimetière du mont st-Aubert